Ce solo est inspiré d’un travail de recherche sonore autour des anciennes filatures de la Région.
Les voix et les témoignages des ouvrières se tressent avec des sons d’archives des machines
textiles lorsque le souffle organique de la flûtiste se transforme en bobines de son.
Des trames sonores, des mailles à l’endroit, des mailles à l’envers, des mailles croisées se
tressent entre la flûte, l’électronique et le jeu d’objets d’où émergent des paysages sonores
évocateurs du quotidien des ouvriers du textile et d’où il est possible entendre résonner leur coeur
à l’ouvrage.