La tournée européenne de Kaze & Ikue Mori ainsi que le concert à l’Aéronef de Humming Dogs ont suscité d’excellents relais et retours dans la presse spécialisée, par le truchement de beaux papiers dont nous remercions les auteurs !
Kaze & Ikue Mori
En tournée européenne fin janvier 2020 aux côtés de la figure des musiques expérimentales Ikue Mori, le quartet franco-japonais Kaze a rencontré un grand succès. Comme pour sceller cette collaboration fructueuse, l’artiste new-yorkaise d’origine japonaise a profité de leur venue inaugurale de leur tournée aux USA, au sein la grosse pomme, pour participer à l’enregistrement d’un prochain album !
- Dans Sortir ! Hauts-de-France, par Bertrand Lanciaux :
« Une rencontre au sommet d’un édifice extrêmement meuble, où après une perte de repères indispensable, on apprécie toute la liberté d’être déboussolé. L’équilibre en tension. »
- Sur Pointbreak.fr, en instantané par Guillaume Malvoisin :
« L’invitation que Kaze a lancée à Ikue Mori n’arrange rien à cette abstraction jubilée. Fraction de l’ADN de DNA (pas le journal alsaco mais le groupe de zinzins from New York dont les frasques doivent encore agiter les concepts contemporains), Ikue Mori sait aussi jouer pédale levée. Illustrant ici, défigurant là. Loin de décorer, loin de contrapointer joliment, son électronique pousse les courants aériens de Kaze dans des limites encore plus flottantes. Christian Pruvost dont la trompette va parfois lui chercher noise et la provoque en une duel sonique amical. Un chifoumi diagonal, quoi. Et le souffle, par exemple, repris par Pruvost, à l’occasion d’un solo manipulé comme le faisait Bubka d’une perche (souplesse et puissance), de trouver un élan suspendu. Volubile et prêt à lancer ses quatre comparses dans des débats contradictoires, redirigés par la frappe sans appel de Peter Orins ou le clavier à peine tempéré de Satoko Fujii. « Qui fait des vents vivra longtemps. », disait ma grand-mère. Pas mieux. »
Humming Dogs
En guise de préparation d’une deuxième tournée anglo-saxonne à venir au mois de mars 2020, le groupe de David Bausseron et des comédiens de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche s’est illustré par une prestation remarquée au sein de la plus grande SMAC de France. Dans un Aéronef en configuration club, l’avant-rock spontanée de cette formation fluide et soudée vaut bien ce beau papier !
- Dans Liberté-Hebdo, par JPM :
« Nous sommes entre la performance free-jazz et la dérision de Philippe Katherine, dans un grand écart complètement assumé et maîtrisé. »