Olivier Benoit (direction), Sakina Abdou (saxophone), David Bausseron (guitare), Samuel Carpentier (trombone), Nicolas Chachignot (batterie), Claude Colpaert (trombone), Pierre Cretel (contrebasse), Ivann Cruz (guitare), Barbara Dang (claviers), Vincent Debaets (saxophones alto et baryton), Martin Granger (synthétiseur), Lune Grazilly (voix), Patrick Guionnet (voix), Martin Hackett (flûte et mélodica), Philippe Lenglet (guitare), Stéphane Lévêque (basse), Yanik Miossec (clarinette), Maxime Morel (tuba), Christophe "Pher" Motury (trompette, bugle), Peter Orins (batterie), Christian Pruvost (trompette), Antoine Rousseau (basse), Jean-Baptiste Rubin (saxophone)
Née il y a maintenant 15 ans, La Pieuvre est un orchestre qui a été créé par une vingtaine de musiciens de tendances musicales allant du rock à la chanson en passant par la musique contemporaine, le jazz et la musique improvisée. Fonctionnant au départ sous la forme de collectif non dirigé, l’ensemble a fait rapidement appel à Olivier Benoit pour donner une cohérence.
Au fil des années, il va développer un vocabulaire de différents signes pour diriger les musiciens, devenant une sorte de partition vivante, donnant des instructions de jeu qui, interprétées par les musiciens, sont à leur tour modelées par le "conducteur" de l’orchestre.
C’est ainsi un véritable aller-retour musical qui se joue entre les musiciens et le chef.
Après différentes pièces qu’elle a été amenée à créer (Ellipse, travaillant sur les battements de coeur des musiciens, Follis, au répertoire free rock mélodique, en passant par le ciné concert Germinal et la pièce sans chef Démocratie) La Pieuvre signe ce soir un retour aux sources de l’orchestre, puisque "Prosopôn" est son projet fondateur.
PROSOPÔN
Forme première et la plus caractéristique de l’orchestre, Prosopôn est une « composition d’humeur » orchestrée par conduction, car il s’agit bien d’un phénomène électrique (à la manière d’un champ électromagnétique - attraction/répulsion - entre les gestes du conducteur et les instrumentistes). Lors de ce concert, les musiciens répondent de façon continue aux signes du chef, consignes strictes à l’intérieur desquelles les musiciens disposent, à la manière d’une œuvre ouverte, d’un champ d’actions et de liberté plus ou moins grand. A partir de ces instructions de jeu, le conducteur construit une forme. Il ne s’agit donc pas réellement d’un dialogue mais véritablement d’un tout, d’une masse sonore modulable qui lie, le temps d’un concert, le conducteur, qui garde une vision d’ensemble et les musiciens ayant une latitude plus ou moins grande d’interprétation suivant les signes.
Les autres projets de la Pieuvre : photos, vidéos...
Retrouvez les albums de la Pieuvre sur le site de Circum-Disc.