Avec Aphar’s cave, Léon Aphar développe en duo avec Ivann Cruz les procédés de collages et de superpositions sonores et textuels initiés dans son premier album, Ghost Songs.
La toile de fond de l’album est parsemée d’échos d’un album de Nick Cave écouté dans sa jeunesse par Léon Aphar. La plupart des signaux en sont cependant brouillés, et ce sont d’autres sources qui apparaissent au premier plan : les chansons d’Aphar, et diverses traces d’un passé plus lointain. On y trouve les fragments d’un lied de Franz Schubert, d’un blues de Ma Rainey, d’une chanson folk ou d’un gospel.
Avec ce choix d’une certaine densité de texte et de musique, simplement portée par leur guitare et leur voix, Léon Aphar et Ivann Cruz explorent certaines saturations sémantiques et esthétiques. Ça et là, quelques parties supplémentaires sur le disque amplifient le phénomène.
Le disque est constitué de neuf chansons qui mettent en scène des personnages à la dérive, parallèles à neuf dreams portés par quelques accords proches de l’album fantôme niché dans Aphar’s cave.
Neuf textes brefs, en forme d’itinéraire pour une nuit, ou pour un disque. Deux pistes principales, l’une noire et l’autre hors catégorie.
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Artwork : ©Peter Orins, Marie Bouts, Léon Aphar